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Questions-réponses

  •  Agression sexuelle

    Que faire ?

    Il existe différents types de violences sexuelles : viol, agression sexuelle, attouchements, exhibitions, insultes à caractère sexuel etc.

    Crime ou délit, ces infractions de nature sexuelle sont particulièrement graves et traumatisantes pour celui ou celle qui en a été victime.

    Il faut pouvoir le dire et faire sanctionner l'agresseur.Pour briser la loi du silence, vous devez porter plainte.

    A qui en parler ?

    Dès que possible après un viol, il faut (avant tout et dans la mesure du possible) se rendre dans un commissariat ou une  gendarmerie, où l’on vous remettra un papier appelé « réquisition ».

    En effet, si vous voulez que le constat du viol et des blessures soit  admissible en justice, il faut une réquisition que seule l’autorité judiciaire peut délivrer.

    Quelle que soit votre volonté par la suite d’aller ou non en justice cette démarche vous permet d’avoir le choix.

    Avec cette réquisition vous vous rendrez dans une Unité Médico-Judiciaire (UMJ)  où un examen médical sera effectué par des professionnels qui ont l’habitude d’accueillir des victimes.

    Cet examen médical permettra la préservation des preuves et le constat de vos blessures.

    Les médecins délivreront alors un certificat médical précisant la durée de l’Interruption Temporaire de Travail (ITT), notion valable même si vous ne travaillez pas).

    L’ITT est un élément essentiel de la justice pénale puisqu’elle détermine le pourcentage du préjudice subit et le seuil de gravité de vos blessures voir la qualification de l’infraction (en contravention ou délit par exemple).

    Pour libérer sa parole, il faut s'orienter vers un adulte en qui vous avez vraiment confiance (parents, membre de la famille, infirmière scolaire ...) ou s’adresser à des professionnels, par exemple, un psychologue.

    Des professionnels répondent, dans l’anonymat, à toutes les questions que vous pouvez vous poser. Ainsi, vous pouvez contacter Jeunes Violences Ecoute où des juristes et des psychologues sont disponibles tous les jours de 10h00 à 22h00.

  •  Discriminations

    Que faire ?

    Le Sexisme : il faut se faire respecter et exiger le respect de l'égalité entre les hommes et les femmes.

    Le Racisme : la vigilance et l'action collective sont les meilleurs remparts pour lutter contre le racisme et la xénophobie. Il faut dénoncer tout propos ou acte raciste. On peut aussi prévenir de tels comportements en sensibilisant tous les élèves à travers des débats, des expos, des fêtes multiculturelles et des semaines d'éducation contre le racisme. 

    L'Homophobie : il est essentiel de ne pas rester seul et de pouvoir en parler.

    A qui en parler ?

    Le Sexisme :

    Dans votre lycée, vous pouvez en parler à l'infirmier, au CPE ou à un professeur. Ils sauront vous guider et vous orienter pour que vous adoptiez la meilleure attitude envers votre ou vos agresseurs.


    Vous pouvez obtenir plein d'informations sur le site internet de la HALDE (Haute Autorité de Lutte contre les Discriminations et pour l'Egalité).

    Vous pouvez téléphoner à Jeunes Violences Ecoute. Des juristes et des psychologues pourront vous aider et vous conseiller dans vos démarches à entreprendre pour ne pas subir en silence.

    Vous pouvez également contacter Fil Santé Jeunes. (0800 235 236).

    Vous pouvez contacter une association de défense des droits de la femme. Par exemple: Sos Femmes

    Le Racisme : Vous pouvez appeler le numéro de téléphone mis en place pour lutter contre les discriminations. Des personnes qualifiées vous renseigneront sur les différentes démarches à entreprendre et vous conseilleront sur le comportement à adopter. ("Haute Autorité de Lutte contre les Discriminations et pour l'Egalité" joignable au 08 1000 5000)

    Il existe des associations qui luttent contre le Racisme. Elles vous permettent d'avoir une première aide juridique et des conseils pratiques pour porter plainte (SOS Racisme, Ligue des Droits de l'Homme...).

    L'Homophobie : Vous pouvez vous adresser à un membre de votre entourage (un ami, un parent, un prof...). Vous pouvez, dans un premier temps, vous adresser à des professionnels, comme les permanents du centre gay et lesbien d'Ile-de-France. Ce centre regroupe près d'une cinquantaine d'associations.

    Vous pouvez également contacter la ligne azur (0 810 20 30 40).

  •  Drogue de violeur

    Que faire?

    La victime est sous l’emprise de son agresseur, ne se souvenant même plus ce qu’elle a subi.

    Si vous pensez avoir été victime, il est important de vous faire examiner dans un service d’urgences hospitalières et de porter plainte au commissariat.

    Vous pouvez contacter les juristes et les psychologues de la ligne « Jeunes Violences Ecoute ». Ce numéro est anonyme et gratuit d’une cabine téléphonique sans carte, d’un poste fixe et d'un téléphone portable.

    Vous pouvez vous rendre dans une Association d’Aide aux Victimes dont vous pouvez obtenir les coordonnées en nous appelant.

    Que faire?
  •  Happy Slapping

    Que faire?

    Quand on a été victime d’une attaque de happy slapping, on n’ose pas en parler à ses parents car on a été menacé par ses agresseurs. Depuis on vit dans la panique que cela arrive à nouveau, que l’on recroise leur chemin ou qu’ils s’en prennent à son frère, sa sœur, son copain. On dort mal la nuit, on ne veut plus aller au collège, au lycée, on a envie de pleurer sans raison, on a peur des autres…

    La première chose que l’on doit se dire c’est que l’on est la victime et que l’on n’a pas à payer pour ses agresseurs. Car, en vivant dans l’angoisse, c’est comme si on payait pour eux. Les agresseurs, pendant ce temps, sont déjà passés à autre chose, ont le cœur léger et envisagent sûrement de recommencer.

    Pour que cela ne se reproduise plus et pour que l’on se sente mieux, il est indispensable que d’en parler. Tout d’abord à ses parents, puis au proviseur du collège ou du lycée si cela s’est passé dans les alentours de son établissement (ou si ses agresseurs y sont scolarisés), enfin à la police.

    En effet, le happy slapping est un délit passible de sanctions. Peut-être que l’on voudrait oublier et reprendre comme si de rien n’était. On a peut-être peur des représailles, on pense que l’on va oublier. Or il n’en est rien. Une agression comme celle-là blesse physiquement mais aussi psychologiquement. Entreprendre ces démarches fait partie du processus de « guérison » (bien que l’on ne soit pas malade). En rendant public ce type d’événements, cela permet de mieux les prévenir, d’en diminuer les fréquences et de mieux accompagner les victimes.

    Des numéros de téléphone gratuits comme Jeunes Violence Ecoute permettent aussi d’en parler de façon anonyme afin de réfléchir à ce que l’on peut faire pour aller mieux.

  •  Racket

    Que faire et à qui en parler ?

    La loi punit les auteurs de racket. Encore faut-il qu’il y ait eu plainte contre eux… 

    Les élèves qui sont victimes de tels actes doivent mettre tout en œuvre pour faire cesser le racket et pour cela, il faut souvent se faire aider et accompagner. En effet, la peur domine et parler peut être ressenti comme à de la délation.

    Il peut être nécessaire d'en parler à un adulte de confiance. Le propre du racketteur, c’est de menacer de représailles et d’intimider afin d’obtenir le silence pour agir tranquillement.

    C’est justement cette loi du silence qu’il faut pouvoir briser.

    Si vous êtes victime de racket, vous devez en parler à vos parents
    Si cela se passe dans votre collège, lycée ou à ses abords, il est important d’en informer  l'administration de votre établissement scolaire (CPE, Chef d'Etablissement, un professeur).

    Certains jeunes, pour ne pas se faire prendre, « pratiquent » le racket dans les transports en commun, et pensent qu'ils ne peuvent pas faire l'objet de poursuites. Mais, dans la mesure où le racket est une infraction pénale, il est important d’en parler à ses parents et de porter plainte à la gendarmerie ou au commissariat afin que l'auteur des faits soit convoqué et éventuellement poursuivi.

    Puni par la loi, le racket n'est pas à prendre à la légère. 

    Si, dans un premier temps, vous avez des difficultés à en discuter avec vos parents ou un adulte de confiance, il peut être utile d’en parler d’abord de façon anonyme au téléphone sur Jeunes Violences Ecoute.

    Des psychologues et des juristes vous écoutent et répondent à vos questions, vos peurs, vos doutes tous les jours de 8h à 23h.

  •  Violences familiales

    Que faire ?

    Vous pouvez vous rendre directement à la Brigade des Mineurs, vous n'êtes pas obligé d'être accompagné par un adulte.
    Les jeunes majeurs (de 18 à 21 ans) peuvent bénéficier d'une protection particulière appelée contrat jeune majeur en cas de déficience familiale.

    A qui en parler ?

    Vous pouvez vous confier à un proche. Un adulte a le devoir de vous protéger et de vous aider.
    Vous pouvez en parler avec l'infirmier de votre lycée.
    Vous pouvez aussi trouver de l'aide auprès d'associations :

    • Allô Enfance Maltraitée, joignable au 119, est le numéro spécialisé sur les violences exercées par la famille. Cette structure peut vous orienter dans vos démarches, vous accompagner et signaler ce que vous subissez aux services sociaux et judiciaires. C'est un GIP, c'est-à-dire un groupement d'intérêt public.
    • D'autres organismes peuvent également répondre à vos questions (par exemple : Jeunes Violences Écoute).

     

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